Transcontinental Race No4 – Day 11

Transcontinental Race No4 – Day 11

Le jour le plus long

Macédoine, Grèce, Turquie, 577 km, 4190 m D+, 28h45
mardi 9 août, mercredi 10 août

Hellas me voilà

Je suis réveillé vers 2h du matin par la pluie. L’arbre sous lequel je suis ne me protège pas assez. Je me rhabille et j’hésite à partir de suite, mais je préfère dormir encore un peu car je me sens très fatigué. Je cherche un endroit où m’abriter. Rien en vue, quelle galère. Je demande au pompiste si je peux m’installer sous un grand parasol. Il m’aide alors à le déplier. Je me réinstalle et me rendors.
Je suis à nouveau réveillé vers 3 h du matin. La pluie a ruisselé sur le sol et mon duvet a pris l’eau par les pieds, mon matelas de sol taille mini s’arrêtant aux mollets. Quelle galère, bis. Je vais devoir me mettre en route, mais d’abord je vais m’abriter dans le magasin de la station. Mes cycles de sommeil ont été interrompus deux fois, ce n’est pas bon pour la récupération, je me sens très fatigué.
J’achète de quoi manger. Mon dernier repas digne de ce nom date de la veille à midi au Kosovo, depuis je n’ai mangé que des barres chocolatées, viennoiseries, gâteaux. Je n’ai rien trouvé d’autre sur ma route.
J’essaie d’avaler quelques chips mais ça ne passe pas. Je laisse le paquet. J’attends que la pluie diminue d’intensité, assis sur une chaise haute et à moitié affalé sur la table. La lumière des néons est trop violente pour mes yeux fatigués.

Je lève le camp vers 4h, las de ne rien faire et de tenter de me reposer sans y arriver.
Ça fait du bien de rouler, de tourner les jambes. Je me rends compte rapidement que j’aurais pu trouver un bien meilleur endroit pour dormir, dans les villages que je traverse. Ça fait partie du jeu, j’ai déjà fait de meilleurs choix.

Le jour s’est levé lorsque je longe le lac de Doïran. Le ciel s’est dégagé, la température est douce, c’est un moment agréable.

J’arrive à la frontière avant 6h. Le policier amical me demande d’où je viens, où je vais. Perplexité habituelle de la part de mon auditeur à l’écoute de ma réponse. Son collègue lui dit qu’un de mes camarades est passé ici il y a environ une heure.

Poste frontière grec
Poste frontière grec

Ça y est je suis en Grèce. Avant-dernière frontière. J’attendais ce moment, car j’ai envie de découvrir ce pays, je n’y suis jamais allé. Cela veut aussi dire que la fin est proche.
J’ai toujours dans l’idée de ne plus m’arrêter, ce challenge me plaît et me motive.

Welcome to Greece
Welcome to Greece !

Dès que je passe la frontière, je réactive la data de mon téléphone. J’ai hâte de lire les messages de mes amis et de ma famille. Je dois pourtant attendre longtemps pour avoir le réseau ad-hoc, que c’est pénible. D’un coup les messages affluent et je les lis les uns après les autres en roulant. Quel plaisir.

Malgré tout, je déchante rapidement. Les 50 km de route qui m’emmènent vers l’est prendre une autre route vers le sud, seront vraiment difficiles. La route est en très mauvais état. Le revêtement est le pire gratton sur lequel je n’ai jamais roulé. Même avec mes pneus tubeless de 30 mm à 4 bars, c’est une horreur. Je me traîne sans dépasser les 25 km/h, les jambes ne répondent pas. J’attends le moment où je vais me faire dépasser par dix concurrents les uns après les autres. Je me retourne souvent, sans voir personne.
« Hey ». Sans prévenir, le 133 vient de me dépasser en me saluant brièvement et m’abandonnant à mon triste sort. C’est Daniel, un anglais avec un superbe maillot Leicester. Je viens de me faire littéralement déposer. J’avais déjà l’impression de ne pas aller vite, et là je prends un coup au moral.

Une trentaine de kilomètres plus loin je retrouve Daniel à Serres. Il s’est arrêté pour ravitailler, je le fais à mon tour dans une supérette.

Les kilomètres se suivent et se ressemblent. La chaleur est de plus en plus pesante et le profil est loin d’être plat. Ce genre de terrain vallonné brise le cycliste à petit feu.

Vers Kavala
En route vers Kavala

J’atteins Kavala vers midi et je vois enfin la mer Egée ! L’activité de la ville contraste avec le désert des campagnes que je viens de traverser.

Le port de Kavala
Le port de Kavala

Je m’arrête à nouveau dans une station service pour ravitailler. La chaleur est vraiment étouffante.

Une glace à Kavala
Une glace à Kavala

Le vent m’a tuer

Je regarde les positions sur mon téléphone. J’ai l’impression que ça revient derrière moi. Cela me stresse. Je n’ai pas du tout envie de perdre les places que j’ai gagnées les jours auparavant. J’ai peur de décevoir ceux qui me suivent, et de me décevoir. Il y a aussi des coureurs qui ne sont pas très loin devant. J’ai l’impression d’être plus lent que tout le monde. Nous sommes une poignée à vouloir arriver dans le top 15, voire dans le top 10.
Je ne sais pas ce qui peut se passer, ce qui va se passer.
« L’avenir, ce n’est pas ce qui va nous arriver, mais ce que nous allons faire » écrivait Bergson.
Alors reprends ton vélo, laisse ton téléphone, et roule aussi longtemps que ton corps et ta tête te le permettront.
A partir de ce moment, la course rentre dans sa dernière phase, la phase la plus dure, la plus impitoyable. J’ai l’impression de ne plus rouler qu’au mental. Je flirte avec les limites de ma propre rupture. Je continue à recevoir des messages d’encouragement régulièrement. Je les attends ces messages, ils me font du bien, mais je les trouve cyniques. « Vas-y bientôt le top 10 ». « T’as fait le plus dur ». Je rigole. Je suis en train d’imploser. Heureusement que leurs auteurs n’en savent rien, car j’ai besoin d’eux.

Dans le dur, en allant vers l’est

La fatigue me terrasse à la sortie de Kavala, je m’arrête immédiatement sur une petite route perpendiculaire à la grande sur laquelle je roule. Je m’allonge sur le bas côté, dans les herbes et m’endors en plein soleil pour une recharge expresse de dix minutes.

Je repars, vers l’est, avec le vent de face en prime. Je le redoutais sur cette partie car beaucoup de récits témoignent de la présence du vent d’est en Grèce à cette période. Il ne s’est pas défilé, il est venu livrer combat avec nous. A l’image des jeux vidéos, ça ressemble au dernier niveau où il faut affronter le Boss pour gagner la partie.

150 km de vent de face, c’est un long combat. C’est même un enfer. Moralement, je souffre le martyre. J’essaie de ne pas forcer, car vouloir gagner contre le vent, c’est courir à sa propre perte.
J’ai décidé de ne plus regarder les positions, mais cette angoisse latente de tout perdre m’oppresse.
Je reçois un message de mon frère en milieu d’après-midi, il me dit qu’il y a des riders qui ne sont pas loin devant, qu’il faut que je m’accroche, que la fin n’est pas loin. Je sens les larmes monter. Pourquoi les retenir ?
J’explose en pleurs sur mon vélo, en continuant à rouler. Cela dure quelques minutes. J’en avais besoin, cela fait du bien de se sentir vulnérable et d’accepter que l’on peut défaillir.
Je pense aux enfants que « à Chacun son Everest ! » aide et pour qui je roule. Eux ils ont le cancer, moi je suis en pleine forme, et je ne vais rien lâcher.

Le dur combat contre le vent d'est
Le dur combat contre le vent d’est

Les chiens, la Monster et le fruit défendu

Je m’arrête avant Komotini à une station service vers 19h30. Je n’ai pas vraiment faim, mais je me force à manger les sucreries habituelles que j’ai ingurgitées depuis les dernière 36 h. Je me demande comment je peux tenir en mangeant des produits qui ont si peu de consistance. Je bois une Monster, car je sais que la traversée de la nuit va être compliquée à cause du manque de sommeil.

Pause à la station service avant Komotini

Je regarde avec amusement l’état de mes jambes. La couche de poussière associée au bronzage forme une belle ligne de démarcation au niveau de la chaussette.
Deux chiens errants à l’allure famélique viennent quémander à manger. Je leur donne la fin de mon paquet de chips, ils se jettent dessus, il ne reste pas une miette. Pauvres bêtes.

Bronzage et poussière
Bronzage et poussière

Je reprends la route après ce stop de 30 minutes et la vision de cette longue ligne droite me déprime. J’ai roulé 315 km depuis ce matin, normalement, c’est ma dose pour la journée. Il me reste plus de 250 km pour atteindre Çanakkale.

En route vers la frontière

Le vent est tombé, la température devient idéale pour rouler, le moral remonte. Savoir que la frontière n’est plus très loin, à une centaine de kilomètre, me motive.
Je continue à traverser cette campagne aride où les maïs tentent de pousser à coup d’arrosage propulsé par un vieux moteur de tracteur transformé en pompe.
Je m’arrête à la tombée de la nuit pour demander de l’eau à un couple de personnes âgées qui profite de la douceur du soir sur leur terrasse. On essaie de communiquer, et cela se termine par le langage avec les mains, toujours aussi efficace. J’essaie de dire merci au monsieur qui m’a rempli mes bidons en cherchant la traduction en grec avec mon téléphone. Il finit par comprendre, me dit qu’il est Turc et m’apprend le mot magique. Nous nous donnons une accolade et je repars avec le sourire.

La nuit est totalement tombée quand je subis ma première attaque de chiens. Je suis très surpris car je ne les ai pas entendus venir. J’accélère et je me mets dans le rouge pour tenter de leur échapper, mais l’un d’eux continue à aboyer à ma hauteur. Il finit par me laisser partir. Ce n’est donc pas une légende. Ces pauvres bêtes inoffensives la journée deviennent plus agressives la nuit.
Je me rappelle ce que j’avais entendu dans une conversation au départ de la course ou à un CP. Un chien qui aboie ne mordra jamais, il cherche juste à défendre son territoire. OK, testons.
L’attaque suivante confirmera cette théorie. Je prends sur moi pour ne pas accélérer, me faisant vertement réprimander par les quadrupèdes pendant quelques secondes. Ce n’est pas non plus une partie de plaisir, mais mes mollets ne seront pas croqués.

J’ai un petit col à passer avant d’arriver dans une grande ville. Le sommeil me frappe à nouveau sur une petite route qui monte et qui longe l’autoroute. Je ne veux pas m’arrêter car l’environnement ne s’y prête pas. La lutte commence pour rester éveillé… A demi-éveillé sur mon vélo, je vois apparaître au milieu de la route un homme assis en tailleur, à l’air mi-maléfique, mi-bienveillant. Il a un énorme fruit dans ses mains qu’il tranche avec une machette pour en extraire un noyau noir.
Il m’avertit : « si tu croques dans ce noyau, prends garde, tu n’atteindras jamais l’arrivée ! » Il y a derrière lui des personnes qui rigolent, on dirait des gens de ma famille. Je me rends compte soudain que je suis en pleine hallucination, je n’avais encore jamais vécu ça. Il faut vite que j’atteigne Alexandroupoli. Je me mets à me parler à moi-même à voix haute pour essayer de me sortir de cet état, et ça marche plutôt pas mal !

J’arrive à Alexandroupoli un peu avant minuit, la ville est très active. Il y a un côté rassurant à voir de la lumière et des personnes dans la rue après le noir complet de la campagne.

Traversée d'Alexandroupoli
Traversée d’Alexandroupoli

Je m’arrête chez un vendeur de boissons fraîches. Je sens que je suis cuit, j’essaie de me reposer un peu. Je bois une Monster et mange une glace. Quelques mètres plus loin, j’aperçois le 154, Matthew, arrêté aussi, qui est en train de repartir. D’un seul coup, je n’ai plus du tout sommeil. Je checke Freeroute : oui il est bien au même endroit que moi, et il y en a un autre également pas loin devant. Après 3600 km de course, je suis dans le même état d’excitation que dans le dernier kilomètre d’un trail de 20 km, quand je suis au coude à coude avec un concurrent. C’est stressant, mais j’adore !

Je repars et rejoins rapidement Matthew qui s’attendait visiblement à me voir débarquer. Il me dit qu’il est cuit aussi, qu’il n’a plus de jambes, et qu’il a eu des hallucinations aussi comme moi dans la montée ! Lui, sa technique a été de parler aux panneaux de signalisation.

Petit bout de route avec Matthew, No154

Nous roulons ensemble jusqu’à la frontière avec la Turquie en discutant, c’est vraiment sympa.

Frontière de la Turquie
Arrivée en Turquie

Il passe devant moi aux postes frontières, et je me débrouille mal en laissant des voitures s’intercaler entre nous. Je passe à plusieurs postes frontière, montre 4 fois mon passeport et obtiens le coup de tampon magique.

Tampon de la Turquie sur mon passeprot
Tampon de la Turquie sur mon passeport

La tension est palpable ici. Je ne sais pas si les derniers événements (coup d’état manqué pour renverser le régime d’Erdogan) y sont pour quelque chose, mais il n’y avait pas cette ambiance aux autres frontières.

Orientexpress

Je rattrape Matthew mais je fais tomber un paquet de biscuits de ma sacoche. Matthew se retourne et file pendant que je fais demi-tour. Cela m’énerve qu’il ne m’attende pas, mais après tout il a raison, d’autant que rouler à deux pendant longtemps n’est normalement pas autorisé. J’arrive sur l’autoroute et accélère pour rattraper la petite lumière rouge que je vois au loin. Le bougre doit rouler fort car je mets du temps à le rejoindre et ne ménage pas mes efforts. Je le double et attends de voir s’il s’accroche. Il m’avait dit qu’il était fatigué alors je tente ma chance… Il reste dans ma roue et… me dépose. Je tente de m’accrocher, mais je finis par le laisser filer. La petit lumière rouge s’éloigne lentement devant moi, mais reste à distance. Peut-être que Matthew veut plus gagner que moi cette dernière bataille, mais je crois qu’il a de meilleures jambes. Peu importe, pour moi maintenant, il faut résister à d’éventuels retours par l’arrière.

La redescente d’adrénaline laisse rapidement place à la fatigue et le sommeil m’assaille rapidement. Je suis sur l’autoroute et il faut donc que je trouve vite une station service pour m’arrêter. Je crois voir un panneau qui en indique une pas très loin devant. La lutte pour rester éveillé devient un calvaire, puis un supplice. Je vois au loin des tâches blanches lumineuses, peut-être la station. Ma vision est brouillée, j’ai l’impression que ces lumières ne se rapprochent pas, c’est un enfer. Je me demande si je ne suis pas encore victime d’hallucinations ! Finalement, il s’agissait bien d’une station, quel soulagement. Je me dirige vers un banc et m’allonge dessus sans même enlever mon casque. Je veux m’arrêter 10 minutes. Je sombre immédiatement.
Je me réveille et me lève en deux secondes, pas le temps d’émerger. Je regarde mon GPS, 45 minutes de sommeil ! J’enfourche mon vélo et repars à fond me mettant dans le rouge. C’est la panique, j’ai l’impression qu’il y a cinq types à mes trousses qui sont juste derrière moi, prêts à me doubler. Il est 3h45 et je mets un peu de temps à me calmer. Mes genoux me font horriblement mal depuis que je suis reparti. Probablement le kilométrage de la journée qui commence à peser, mais comme l’arrivée n’est plus très loin, je sais que je vais tenir.
Je m’arrête à nouveau 10 minutes à une autre station pour boire un jus de fruit cette fois-ci. En repartant, le mal aux genoux est encore terrible, et s’estompe petit à petit.

Le jour commence à se lever et je suis de plus en plus serein. J’ai pu regarder sur Freeroute qu’il n’y avait pas de position menaçante derrière moi, je profite pleinement de mes derniers kilomètres de la TCR.

Lever de soleil sur la route vers Canakkale
Lever de soleil sur la route vers Canakkale et dernier arrêt avant l’arrivée

Je m’arrête une dernière fois à une station service pour boire un soda. Il me reste 60 km. Les genoux ne me font absolument pas mal quand je repars. Je ne comprends pas pourquoi, mais qu’importe !

J’arrive sur la péninsule de Gallipoli et je vois le détroit des Dardanelles qui relie la mer Egée à la mer de Marmara. C’est un grand moment.
Le détroit des Dardanelles. Ce nom m’a toujours fait rêver quand je l’entendais, enfant, en cours de géographie. Je mesure la chance que j’ai de voir ça.

Tout me semble paisible. Le vent est légèrement défavorable mais pas vraiment gênant. L’autoroute est en mauvais état et je fais tout de même attention à ne pas éclater un pneu à quelques kilomètres de la fin.

Détroit des Dardanelles

This is the end…

J’arrive à Eceabat un peu après 9h. Je fonce vers un distributeur de billets pour retirer de la monnaie turque. Je prends mon billet de ferry et j’embarque de suite, celui-ci part dans 3 minutes.

J’ai tellement imaginé ce moment que je profite de chaque seconde de la traversée. C’est pourtant difficile de rester éveillé tellement je suis fatigué.

Embarquement pour Canakkale
Embarquement pour Canakkale

Débarquement à Canakkale

Débarquement à Canakkale

Je débarque sur l’autre rive. L’émotion est forte, j’ai presque peur de ce qui va arriver.
Je fais mes derniers mètres à vélo et j’arrive au Saat Kulesi, la tour de l’horloge de Çanakkale.

Il y a des membres du staff qui arrivent. J’hésite à appuyer sur le bouton « stop » de mon GPS, puis je finis par le faire.
La course s’arrête. C’est la fin.
Je suis un peu triste au fond de moi. Mais ma joie est immense.
Tout simplement.

Daniel est arrivé quelques heures avant et est là, nous discutons. Mike et Anna passent également et me félicitent. Je leur donne ma carte pour obtenir le coup de tampon final.

11 jours, 10 heures, 57 minutes.
Je suis 13ème de la TCR.

Pause devant le Saat Kulesi
Pause devant le Saat Kulesi
Sylvain Blairon Trancontinental Race No 223
Sylvain Blairon – Transcontinental Race – No 223
Ma Brevet Card complète
Ma Brevet Card complète !

 

strava_11
Macédoine, Grèce, Turquie, 577 km, 4190 m D+, 28h45

30 réflexions sur « Transcontinental Race No4 – Day 11 »

  1. Que dire, Bravo Sylvain. (Mon téléphone me propose Sylvain lorsque j’écris Bravo:-) ).
    C’est sacrément impressionnant, et tu décris très bien tout cela . Un immense merci de nous avoir fait partager ton voyage. C’est génial.
    Merci Sylvain.

  2. Je viens littéralement de dévorer le dénouement de ta course. Bravo! Bravissimo!
    Je n’ai jamais poussé ma machine personnelle dans de tels niveaux de fatigue, en tout cas je ne pense pas. Fou là où le corps peut nous emmener!
    Bien à toi, JM

  3. Que dire d’autre à part un grand BRAVO.
    J’ai adoré te lire, tu m’as fait rêver.
    Félicitations pour cette très belle 13e place.

    Quelle sera ta prochaine épopée ?

  4. Bonjour Sylvain, 5h du Mat´ je viens de finir la lecture de ce dernier chapitre non des moindres. Il prend un sens particuliers quand on le lit après le prologue. J’imagine aussi beaucoup de sensations, sentiments pour lesquels les mots ne seraient pas assez forts ni justes…
    Félicitations sincères et envieuses pour l’aventure et la manière !
    @+
    PY

  5. Oh mais je n’avais pas vu le blog ! Super 🙂
    Quel récit, quelle aventure incroyable, un véritable voyage du héros.
    A l’occasion, il faudra que tu me racontes si le classement final a varié.
    Des bouchoux !

  6. Superbe aventure et superbe performance! Une force mentale et physique qui forcent l’admiration.

    Félicitations et merci pour le partage d’expérience, c’était un plaisir de lire ces récits.

  7. Snif c’est déjà la fin du récit ! 😉
    Bravo pour ta super course et cette fabuleuse 13ème place !
    Le récit de tes aventures est toujours aussi prenant ! Tu peux devenir écrivain sans problème !
    Quel va être le prochain challenge ?
    Au plaisir de lire d’autres récits prochainement !
    Bises,
    Véro.

  8. Une petite question, une fois la ligne d’arrivée franchie, les papiers , photos,etc… Qu’as tu fait? Un énorme gueuleton et dormi 24h?
    Comment on se réhabitue à la vie de terrien?
    Vincent

  9. Bonjour
    Pour commencer je suis extrêmement jaloux….
    Plus sérieusement bravo et encore bravo.
    Je me permets d’utiliser cet espace pour éventuellement vous demander quelques renseignements.
    En effet les inscriptions arrivent et avant de cliquer, j’ai beaucoup d’interrogations.
    Si nous pouvions prendre contact dans la mesure du possible j’en serais ravi, sans abuser de votre temps.
    Avec toute l’admiration de ce challenge réussi.
    Amicalement et sportivement
    Frédéric

  10. Un immense merci pour ce récit, je ne sais pas si c’est le fait qu’il soit, comparé à la plupart des comptes rendus, en français, mais c’était vraiment un régal de te lire.

    Une chose est sûr, tu permets à d’autres passionnés de rêver encore + de cette course et de l’expérience incroyable qu’elle doit être.

    Merci!

  11. Très beau récit, très bien écrit, haletant. Bref on s’y croirait !!!
    Toutes mes félicitation.

    A chacun son Everest mais le tien est très très haut.
    Bravo!!

    Amicalement

  12. J’ai découvert cette course il y a quelques heures en navigant de liens en liens. Passionné de vélo (et de triathlon), je ne savais même pas que ça existait des courses comme ça, c’est incroyable… Je te remercie chaleureusement pour ton récit palpitant et fort bien écrit, ça donne les frissons…. et trés trés envie!… Bravo pour la performance, et aussi (surtout?) pour le mental d’acier. Je confirme le commentaire ci-dessus: à chacun son Everest, mais le tien…. Respect… A un de ces 4 sur une course « de fous »? 😉 Why not… Merci encore pour ta plume

  13. Quelle aventure ! Bravo pour le voyage, le courage, la performance et le récit ! Chapeau bas
    Je ne serai jamais capable d’en faire autant mais ça donne envie.

  14. Dis donc, il y a un « prologue », puis un récit de tous les jours de course. Ne manque-t-il pas un « épilogue » ? 😉

        1. Je n’avais pas oublié que tu m’avais dit qu’il manquait un épilogue. J’ai pensé à toi au moment d’appuyer sur le bouton. Il était dans ma tête, il fallait simplement l’écrire. Et comme j’ai décidé de ne plus jouer la course au temps pour ce genre de chose, le processus de maturation est d’autant meilleur 😉

  15. Salut et bravo pour le récit et cette superbe et impressionnante traversée… c’est marrant je suis passé par bcp d’endroits évoqués, au fil des voyages à vélo faits ces dernieres années, tu les as condensées d’une traite… ! Durmitor, furkapass, croatie etc… Et bcp d’épisodes mais surtout de sensations et de mots solitaires me rappellent ces expéditions… te lire d’une traite ce soir m’a fait retraverser tellement de souvenirs 🙂 merci

    1. Salut Alain, merci pour ton commentaire et ravi d’avoir ravivé tes souvenirs 🙂 Je retournerai dans les Balkans à vélo, car j’ai trouvé ces endroits fabuleux !

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